Joli Joli : Une comédie musicale qui ne brille pas

    Joli joli suit l’histoire d’une actrice populaire qui rencontre un homme qui ne la reconnaît pas, et tombe amoureuse de lui. Ce scénario, en apparence léger et prometteur, soulève un potentiel intéressant, explorant le contraste entre la célébrité et l’anonymat. Cependant, le film échoue à exploiter cette dynamique, se perdant dans un enchaînement de choix artistiques et créatifs ratés, laissant une impression générale de déception.

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Conann, dis-moi qui est la plus barbare des barbares?

De Conan à Conann, figure interprétée par six actrices se substituant symboliquement de l'une à l'autre en tuant son double, Bertrand Mandico transcende le mythe au profit d'une variation féministe réflexive capable de désigner les affres du patriarcat et du rapport qu'engage le mythe à l'aune de la modernité.

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Agatha All Along : La sorcellerie selon Marvel, ou l’art de jouer sur les attentes

Agatha All Along n’a peut-être pas révolutionné la télévision, mais elle marque une pause réfléchie et introspective dans l’univers cinématographique Marvel, un projet qui surprend par son ambition narrative et sa tonalité gothique. En s’éloignant des conventions de la saga super-héroïque, cette série capte l’attention d’un public en quête d’histoires plus intimistes et énigmatiques. Malgré ses limites, elle parvient à s’ancrer comme une œuvre mémorable, portée par ses personnages, son intrigue alambiquée et une bande originale qui tisse une toile sonore magistrale.

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Mommy : Symphonie Visuelle et Cadences Émotionnelles selon Xavier Dolan

Mommy, chef-d’œuvre de Xavier Dolan, célèbre aujourd’hui son dixième anniversaire et reste une œuvre marquante, non seulement dans la carrière de son réalisateur, mais aussi dans le cinéma contemporain. En 2014, Dolan, alors âgé de 25 ans, présente Mommy au Festival de Cannes, où il reçoit le Prix du Jury. Ce triomphe assoit sa réputation à l’international et le propulse au rang des cinéastes incontournables de sa génération. Ce succès ouvre la voie à des projets de plus grande envergure, tels que Juste la fin du monde, où il réunit un casting de premier plan, puis Ma vie avec John F. Donovan, son premier film en langue anglaise, qui rassemble des stars hollywoodiennes. Mommy, cependant, reste l’une de ses œuvres les plus percutantes et personnelles, un film qui condense et amplifie son style, tout en posant des questions radicales sur l’amour, l’identité et les liens familiaux.

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Anora : Une étoile dans la nuit, portée par Mickey Madison

Sean Baker nous plonge une fois de plus dans une Amérique en marge avec Anora, un film à la fois captivant et désarmant. Cette fois, il s’attache à raconter l’histoire d’Anora, une jeune escorte qui s’éprend d’un héritier millionnaire. Ce qui débute comme une aventure romantique se délite peu à peu lorsqu'elle réalise que son amour n'est qu'une parenthèse dans la vie dorée de son amant. Le départ précipité de ce dernier, rappelé par des parents impitoyables, laisse Anora seule face à un destin incertain.

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Mascarade : critique d’un éclat désillusionnée

Le film de Nicolas Bedos, Mascarade, présenté en avant-première au Festival de Cannes 2022, n’a pas manqué de diviser critiques et spectateurs. Derrière un scénario audacieux et une distribution prestigieuse, le film semble vaciller entre ambition narrative et écueils esthétiques. Tentons ici d’en décortiquer les contradictions.

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Une bonne dose d'adrénaline dans The Fall Guy de David Leitch

Hommes de l’ombre, performeurs de l’extrême, ils se trouvent sous vos yeux dans les actions les plus captivantes du cinéma et pourtant ils passent totalement inaperçus. Je parle, en effet, des cascadeurs de cinéma. Leur métier est dangereux mais ils n’hésitent pas à réaliser les prouesses les plus incroyables pour satisfaire notre plaisir des yeux et relayer les acteurs, les stars qui elles crèvent l’écran.

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Le Labyrinthe de Pan : Une Odyssée Visuelle et Émotionnelle, Alliant Maîtrise Technique et Immersion Profonde

À travers le personnage d'Ofelia, Le Labyrinthe de Pan nous entraîne dans un univers où l'esprit d'enfance règne en maître, offrant une immersion captivante dans un récit teinté de noirceur. Située sous la férule impitoyable de Franco, la mère d'Ofelia trouve refuge dans une relation avec un général du dictateur, marquant ainsi le contexte oppressant dans lequel évolue l'héroïne.

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Le Labyrinthe des Ténèbres : Une critique cinématographique de l'énigmatique Shining de Stanley Kubrick

Le onzième opus cinématographique de Stanley Kubrick, sorti en 1980 sous le titre de Shining, marque une nouvelle étape dans la carrière du réalisateur en explorant le genre de l'horreur. Le film, devenu une référence dans le domaine, met en scène Jack Torrance, interprété par Jack Nicholson, un écrivain en manque d'inspiration qui accepte un emploi de concierge dans un hôtel isolé en montagne avec sa femme Wendy et leur fils Danny. Malgré l'apparente tranquillité des lieux, l'hôtel cache des secrets sombres et des événements tragiques du passé refont surface à travers les visions de Danny.

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Éclats de Lumière : Étude de la Symbolique Lumineuse dans le film Alabama Monroe de Felix van Groeninger

Dans le film Alabama Monroe de Felix van Groeningen, la lumière joue un rôle symbolique puissant, éclairant les émotions des personnages et les thèmes profonds de l'histoire. Utilisée avec finesse, elle crée une atmosphère visuelle captivante, reflétant l'intimité, les contrastes émotionnels et les transformations des protagonistes. Cette utilisation subtile de la lumière enrichit l'expérience cinématographique en ajoutant une dimension supplémentaire à la narration, faisant de la lumière un élément narratif essentiel dans la construction du récit.

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Junkopia : L'Épopée Urbaine selon Chris Marker

« Chris Marker, c’est un peu le plus célèbre des cinéastes inconnus », ainsi s'exprime Philippe Dubois dans la préface du livre Recherches sur Chris Marker. Cette déclaration intrigante trouve écho dans l'ensemble de l'œuvre du réalisateur, notamment dans son court métrage Junkopia, distingué par le César du meilleur court métrage documentaire en 1983 et largement diffusé au cinéma.

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L’univers glaçant de Il était une fois en Anatolie

Par sa mise en scène il réussit à réaliser un style propre à lui pour évoquer cette vie profondément bouleversée par les personnages et par une ambiance glaciale liée aux conditions sociales de la société. À travers l’image, il promet un voyage esthétique simple, mais exigeant pour permettre au spectateur de se confronter aux enjeux du film.

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